Depuis de nombreuses années le sport est considéré comme la
cinquième roue du carrosse avec des budgets continuellement en baisse, et celui
de 2019 ne changera pas la tendance.
La mobilisation des sportifs, de parlementaires, d’élus
régionaux, départementaux mais aussi de conseils municipaux dont celui de
Créteil a permis dans le débat parlementaire une rallonge de 15 millions
d’euros sur le budget des sports.
Ce dernier a atteint
un niveau dérisoire de 0,13% du budget de la nation, alors qu’il devrait être
sanctuarisé à hauteur de 1% du budget de la nation.
A 6 ans des Jeux Olympiques et Paralympiques il faut des
signes forts, le sport est un droit ce
n’est pas une marchandise.
Le budget des sports doit être à la hauteur des besoins afin
de lancer un plan de construction-rénovation d’équipements sportifs de
proximité, un plan d’aide aux associations sportives, des moyens pour le sport
santé, sur ordonnance, de façon à concrétiser le bien être que revêt l’activité
physique et sportive y compris à l’école.
Alors que 80% du patrimoine sportif appartient aux
collectivités, les élus territoriaux connaissent de nombreuses difficultés pour
répondre aux doléances des associations sportives.
Seul un engagement fort de l’Etat permettra de redonner au
sport toute sa place dans notre société mais également de construire un
héritage solide et pérenne des Jeux Olympiques et Paralympiques pour notre
pays.
Dans le cas contraire, les objectifs avancés resteraient
lettre morte.
Il faut un grand service public du sport avec les moyens
financiers et humains nécessaires qui s’appuie sur quatre piliers renforcés.
Un ministère des sports et ses directions territoriales, les
collectivités, l’éducation physique et sportive, les associations sportives et
leurs fédérations.
Une agence aux contours flous ne garantira en rien le droit
d’accès au sport pour tous.
Jean-Pierre Héno
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire