La concertation
autour de la future loi-santé débattue actuellement à l’Assemblée Nationale ne
nous a pas rassurés sur l’avenir de l’hôpital public. La méthode, discutable,
consiste à définir les moyens financiers avant de fixer les orientations.
Ainsi, le gouvernement prévoit 10 milliards € d’économies pour la branche
maladie entre 2015 et 2017 et l’hôpital devrait économiser 2 milliards sur ses
dépenses et 1 milliard sur les durées de séjour.
Oubliées, les
promesses de campagne d'abroger la loi libérale HPST dite encore « loi Bachelot » ; disparue,
la notion de service public de santé remplacée par le « service
territorial de santé au public » qui permet d’introduire le secteur privé
à but lucratif ; renforcée, l’action de l’Agence Régionale de Santé (ARS)
visant à accélérer les recompositions sanitaires.
Pas un mot en ce
qui concerne la dégradation des conditions de travail des personnels, lesquels
sont au bord de l’épuisement. Or, si le service public survit, c’est grâce à la
conscience professionnelle des agents.
A Créteil,
l’AP-HP, qui a vendu à la Société du Grand Paris des terrains de H.Mondor, se
doit de financer les investissements nécessaires au Groupe
Hospitalo-Universitaire.
Les terrains de
Chenevier devront être réservés exclusivement, au-delà de 2017, à un usage de
santé. Veillons à valoriser les services actuels et à tirer profit de ce site
exceptionnel pour des projets sanitaires répondant aux besoins des Cristoliens.
Des difficultés
financières guettent le CHIC, soutenons cet hôpital de proximité qui possède de
nombreux services indispensables à la population.
Personnels,
usagers, défendons donc nos hôpitaux publics : ils assurent des soins de
qualité pour tous, quels que soient les moyens de chacun !
Martine GARRIGOU-GAUCHERAND
Groupe CRC
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