Réunion publique 2ème tour des départementales
2015
Vendredi 27 mars 2015
Dans deux jours les Cristolliennes et les Cristolliens, comme l'ensemble des valdemarnaises et valdemarrnais vont voter pour désigner leur conseillers départementaux. Des résultats de ce scrutin dépendra la majorité de la nouvelle assemblée et donc des politiques qui seront conduite en Val de Marne.
C'est donc un choix important pour les électeurs.
Dans
20 cantons la gauche sera présente à ce second tour, présente pour affronter la
droite ou l’extrême droite. Dans chacun de ces 20 cantons, fidèle à ce vieux
principe républicain, ce sera le binôme arrivé en tête de la gauche qui sera présent.
A
Créteil, ce sera Josette Sol et Abraham Johnson dans le canton de Créteil 1 et
Brigitte Jeanvoine et Bruno Hélin dans le canton de Créteil 2.
Je
suis ici pour dire que c'est sans hésitation que les candidats du Front de Gauche
appellent à voter et faire voter pour eux.
Pas
une voix de gauche ne doit leur manquer pour battre la droite et l’extrême
droite. Car oui il faut battre la droite à Créteil, en Val de marne comme dans
l'ensemble de notre pays.
La
droite et l’extrême droite qui affichent clairement leurs ambitions d'aller
encore plus loin dans l'austérité, la régression des protections sociales, la
concurrence de tous contre tous, la réduction des dépenses et de l'emploi
public, la privatisation des services public, la déconstruction des politiques
de solidarité mises en place par la majorité de gauche du conseil général. Un
candidat de droite à Créteil le dit clairement « l'action sociale du département
est ruineuse ».
La
où l'Ump ou l'Udi gérera ce sera la
casse du service public départemental, les réductions de personnel, les
privatisations, des services, la fin des aides aux associations, …
Ce
sera de même avec le FN. Il suffit de regarder ce qu'il fait dans les
municipalités qu'il dirige : relèvement des tarifs de cantine municipales,
baisse voire suppression des subventions aux associations et centres sociaux.
Même si le FN n'est pas le 1er parti de notre pays il
ne faut sous estimer sa place dans le paysage politique. La
confirmation de sa percée est autant la conséquence du désarroi d'un électorat
populaire, d'un raz le bol généralisé que d'un long processus de banalisation
de ses idées. Jamais le FN n'avait été autant placé au centre du débat
politique et médiatique. La droite et plus particulièrement Nicolas Sarkozy en
ont été des fervents artisans, n'hésitant pas à reprendre à leur compte des
propositions du parti d’extrême droite.
Tous
ceux qui, médias et responsables politiques qui favorisent cette banalisation
et le danger qu'elle fait courir à la démocratie sont face à leurs
responsabilités.
Si les pourcentages du FN sont favorisés arithmétiquement par des chiffres bas de participation, le vote FN comme l’abstention sont devenus les deux symptômes exprimant une crise politique profonde dont le trait commun est la défiance contre le bipartisme dominant.
Même
si les taux d'abstention ont baissé par rapport aux derniers scrutins, ils
restent très élevés, ils sont trop élevés. Celui de dimanche dernier,
48,5 % est quant même le 3ème plus mauvais de la 5ème République
et c'est préoccupant
Cette
abstention, nous le constatons à Créteil comme ailleurs est particulièrement
importante dans l'électorat populaire, dans l'électorat de gauche. Tout l'électorat
de gauche. Le front de Gauche n'y échappe pas.
Malgré
cela il faut noter que le Front de Gauche progresse en voix et pourcentage. Et
ce malgré le brouillage sur les étiquettes des binômes auxquels nous
participions. Le FdG progresse je l'ai dit : il passe de 8,9 % en
2011 à 9,4 % dimanche dernier sur le plan national. A Créteil nos
candidats recueillent 13,7 % sur l'ensemble de la ville (13,5 % sur
Créteil 1 et 14 % sur Créteil 2) soit 2 % de progression depuis 2011.
C'est une progression de près 7 % et un doublement de nos voix par rapport
aux européennes de 2014.
Cette
réunion publique me donne l'occasion de remercier ces 2613 électeurs.
Je
mentirai si je ne dis pas que ce résultat est une bonne chose pour le Front de
Gauche, les formations qui le composent à Créteil, le PCF, le PG et Ensemble
comme pour les citoyens qui s'y reconnaissent.
Mais c'est une aussi une bonne chose pour la gauche, pour toute la
gauche.
C'est
un message d'espoir.
C'est
aussi un message d'exigence.
D'exigence
pour la construction d'une gauche nouvelle dans notre pays. C'est un message
clair au gouvernement de ce peuple de gauche qui refuse l'austérité.
C'est
aussi un message de soutien à la politique menée depuis des décennies par la
majorité de gauche du Conseil général. Soutien à la politique menée et volonté
qu'elle se poursuive et se renforce.
Pour
cela il est indispensable que notre département dispose des moyens financiers
pour mener cette politique qui lui confère son rôle phare en matière de
politique sociale.
Il
faut en finir avec les réductions de dotations, les transferts de charge, le désengagement
de l’État qui asphyxient le Val de Marne, comme d'ailleurs les autres
collectivités locales. Sans ce coup d'arrêt les seules perspectives qui sont
offertes sont la diminution des investissements, la suppression de services, ou
l'augmentation de la fiscalité. Et ce alors que l'argent existe. Il faut aller
le chercher pas chez les salariés, ni dans les collectivités.Il faut s'attaquer
à la fraude fiscale, revoir les exonérations accordées aux grandes entreprises.
Il faut aller le chercher là où il ne sert à rien sinon enrichir une poignée
d'actionnaires.
En
clair il faut une véritable réforme fiscale. Condition pour pouvoir non pas réduire
les dépenses mais accroître les recettes, pour réorienter l'argent vers les dépenses
utiles.
Et
les besoins existent pour notre département.
Parce
que le bilan du CG est largement approuvé par les valdemarnais, il n'est pas
question de revenir sur les mesures phares de la majorité sortante. Il s'agit
aussi que la nouvelle majorité de gauche qui sortira dimanche puisse en prendre
de nouvelles.
Car
pour les électeurs qui nous font confiance la question est savoir si
•
les écoliers qui entreront au collège, en
septembre prochain recevront un ordinateur portable
•
si les étudiants bénéficieront de 50 % de
réduction sur leur pass Navigo
•
si les retraités non imposables ne paieront que
25€ leur carte Améthys voire comme le propose le FDG 35€ par mois pour les
autres
•
s'il sera possible de créer de nouveaux Ehpad
•
si l'aide à la demi-pension dans les collèges
sera maintenue
•
si développement des transport collectifs se
poursuivra
•
si, si
Je
pourrais poursuivre mon énumération des mesures mise en place dans ce département.
Mais cela me ferait dépasser mon temps de parole.
Non
je voudrais aussi souligner les conditions dans lesquels ces mesures sont
prises.
D'abord,
j'ai eu l'occasion de le dire, par une majorité de gauche.
Et,
je me permet de le dire ce soir, avec la volonté pour le FdG que cela se
poursuive dans la prochaine mandature.
Mais
je voudrais aussi souligner que cela s'est fait dans une démarche démocratique,
au sein de l'assemblée, avec les autres collectivités mais aussi avec la
population, au travers d'initiatives de concertation : avec les collégiens,
les parents d'enfants en crèche, mais aussi de la population. En particulier je
voudrais rappeler la campagne qui a été impulsé par le conseil général et son
Président Christian Favier pour associer les valdemarnais à l'élaboration d'un
projet ambitieux et précurseur à l'époque : un métro de banlieue à
banlieue. Ce fut Orbival qui fut soutenu par des milliers de signatures sur des
cartes pétitions, des centaines de valdemarnais dans des réunions d'information
et de concertation. C'est cette participation de nos concitoyens qui a permis
au CG de mener cette bataille dans l'unité la plus large et qui nous a permis
de gagner le Grand Paris Express dans les prochaine années.
Je
voudrais aussi rappeler le maintien du service de chirurgie cardiaque à Henri
Mondor : le Conseil général et son président ont su fédérer tous ceux qui étaient
attaché à un service public de santé et de qualité : les personnels, les
usagers et les collectivités et là encore dans la diversité tant des
organisations syndicales que des sensibilités politiques.
Je
pourrais là encore donner d'autres raisons pour la poursuite de la politique
menée par une majorité de gauche et son président Christian Favier.
Nous
avons fait et nous ferons tout jusqu'à dimanche pour garder notre département à
gauche.
C'est
l’intérêt de la population et des plus défavorisés. C'est aussi l’intérêt de la
gauche. En ce rassemblant ce soir, nous avons la volonté d'engager la
construction d'une politique alternative à gauche.
Il
faut battre la droite et l’extrême droite et tout faire pour cela. C'est le
sens de notre appel au rassemblement le plus large des valdemarnais pour
qu'aucune voix ne manque aux candidats de la gauche et des écologistes rassemblés
Comme
je l'ai dit au début de mon intervention c'est sans hésitation qu'au nom des
candidats du Front de Gauche dans les 2 cantons de Créteil j'appelle non
seulement nos électeurs mais tous les progressistes de cette ville à voter
dimanche pour Josette Sol et Abraham Johnson dans le canton Créteil 1 et
Brigitte Jeanvoine et Bruno Helin dans le canton de Créteil 2.
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