Monsieur le président,
Votre cabinet, Monsieur le Président, a bien voulu nous transmettre, à votre demande, plusieurs documents émanant de la mission de préfiguration de la métropole du grand paris concernant les modalités de mise en œuvre de celle-ci. Je vous remercie de cette transmission dont nous avons pris connaissance avec attention.
Si ces documents ont pour mission de
« rassurer » et de convaincre de la nécessité de mettre en œuvre la
métropole à la date initialement prévue, soit le 1er janvier 2016, néanmoins, nous restons plus qu’interrogatifs sur le
bien-fondé de ce calendrier à marche forcée. Comment répondre de façon
satisfaisante, dans un délai si court, à l’ensemble des défis que pose cette
réforme, que ce soit en matière de transfert de compétences, de financements,
de ressources humaines pour les collectivités existantes ou à venir?
Surtout, une réforme de cette ampleur ne
saurait, selon nous, se passer d’un vaste débat citoyen autour de la création
de ce nouvel EPCI et des conséquences de sa mise en œuvre sur toute l’Ile de
France.
Enfin, le rapport ne lève toujours pas
certaines interrogations concernant l’avenir immédiat de Plaine centrale et de
cette assemblée. Il est notamment précisé que les EPCI existants constitueront
le socle des futurs administrations territoriales. Cela veut-il dire que Plaine
centrale continuera à exister durant la période de transition 2016-2017, que
cette assemblée continuera de se réunir, que les élus communautaires, élus
récemment au suffrage universel , continueront de délibérer et de conduire les
politiques publiques?
A 6 mois à peine de la date initiale de
création de la métropole, c’est bien ce genre d’inconnues et de flous qui
poussent notre groupe à souhaiter le report. Nous ne sommes pas les seuls de
cet avis qui se trouve partagé, il me semble, même par le président de
l'assemblée nationale.
Martine GARRIGOU-GAUCHERAND
Pour le Groupe Communiste, Républicain et citoyen
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