Il faut un pacte de gauche
Il y a quelques semaines, la primaire de la droite et du centre était
présentée à longueur d’antenne non pas comme devant désigner le candidat de
droite mais le futur président de la république.
Mais, très vite, la côte de popularité du candidat fut mise à mal quand
l’opinion découvrit son programme visant à maintenir les privilèges des classes
dominantes au mépris des urgences sociales et économiques (suppression de
l’ISF, casse de la Sécurité Sociale, retour aux 39h, retraite à 65 ans,
suppression de 500 000 fonctionnaires, menace sur l’APL et les minimas
sociaux). A cela se rajoute une succession d’affaires qui mettent à mal l’image
de monsieur propre qu’il voulait se construire.
A l’Assemblée nationale, les parlementaires
de droite et frontistes s’opposent
systématiquement au combat mené par les parlementaires front de gauche contre
l’évasion fiscale, les salaires des grands patrons, les parachutes dorés et les
retraites chapeaux.
Dernièrement, les électeurs à la primaire socialiste ont sanctionné un
bilan et majoritairement affirmé leur souhait d’un ancrage à gauche. Ces électeurs
se sont rappelé les fausses promesses du Bourget, le 49-3, la loi travail, la
déchéance de nationalité et les cadeaux mirifiques au patronat.
Ce résultat n’exprime-t-il pas un signal et le besoin d’une véritable
politique de gauche ? Et si certains sont tentés par la candidature
Macron, ils n’auront que la poursuite de la politique conduite actuellement par
le président de la République.
Nous appelons toutes les forces de gauche à retrouver le chemin du dialogue,
à débattre des projets et des contenus pour travailler au maximum de
convergence permettant la construction d’un pacte de majorité.
Les responsables politiques de gauche doivent discuter devant les citoyens.
Victor Hugo avait raison, « l’utopie est la vérité de demain ».
Jean-Pierre Héno
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