François Fillon rêvait d’un « blitzkrieg », une guerre éclair
pour réformer la France. Le soldat Fillon, tombé au champ du déshonneur, a été
remplacé par le général Macron. Seulement un an après son élection, il a repris
le flambeau néolibéral avec encore plus de rage et entamé une véritable guerre
sociale sans précédent par sa rapidité et sa gravité.
Casse du droit du travail, suppression de l’impôt sur la fortune, baisse du
pouvoir d’achat pour les retraités, remise en cause du droit d’asile, fin de la
liberté d’entrée à l’université, privatisation de la SNCF et attaque sur le
statut des cheminots, asphyxie du logement social, menace sur la libre
administration des communes, la liste est longue et révoltante.
En quelques mois, l’empire de la Macronie est instauré, une France atomisée
où on divise tout le monde pour mieux régner, où on individualise tout pour
mieux exploiter.
La résistance s’impose, nous devons y engager toutes nos forces pour ne pas
laisser aux générations futures un pays où les inégalités continuent à se
creuser et où la violence devient le seul moyen d’expression.
Résister, cela signifie être en première ligne au niveau national pour
soutenir les luttes et au niveau local pour porter une voix citoyenne solidaire.
Cette voix appelle concrètement sur notre ville au maintien du service de
greffe hépatique à Mondor, au refus de la fermeture de classes pour les écoles
maternelles et élémentaires, à l’arrêt des expulsions locatives sans relogement
décent, au renforcement de l’accessibilité de l’espace public pour les
personnes à mobilité réduite ou encore à des Jeux Olympiques populaires en 2024
qui bénéficient à notre jeunesse.
« Résister c’est créer ». Dans l’action, nous pourrons unir les
forces dont nous aurons besoin, demain, pour reconstruire une société de
progrès.
Luc Mboumba, Conseiller municipal
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire