L’intervention du président de la république n’aura pas suffi.
Ce n’est pas les mesures proposées qui excluent la contribution des riches et
du patronat qui auront atténué la colère.
En lâchant un peu de lest pour mieux préserver ses réformes antisociales
à venir, il a dû concéder l’injustice de sa hausse de la CSG pour les retraités
.Côté salaires on est bien loin du compte.
Entre 2016 et 2017, le salaire moyen des patrons du CAC 40
est passé de 300 à 350 fois le SMIC. Ils ne paient plus l’impôt sur la fortune.
La baisse des cotisations sociales (chômage et maladie)
effacée désormais du bulletin de paie des actifs est essentiellement supportée
par les retraités via la CSG. Ainsi l’opération ne coûte pas un seul centime
aux entreprises.
La fiscalité en France repose sur deux blocs
distincts : d’un côté, l’impôt progressif comme l’impôt sur le revenu- il
est par nature plus juste- de l’autre, la TVA qui revient proportionnellement à
taxer plus ceux qui ont le moins. La
taxation des carburants en était la preuve !
Le montant de la fraude fiscale en 2018 serait de 100
milliards d’euros, elle aurait augmenté de 20 milliards depuis 2013. Le montant
de la fraude sociale (versements URSSAF) serait de 25 milliards d’euros.
Alors que les « premiers de cordée » se voient
accorder des milliards d’euros en cadeaux fiscaux : CICE, suppression de
l’ISF, et autres taxes jugées inefficaces, les personnes les plus défavorisées
sont lourdement ponctionnées.
L’argent existe pour augmenter nos salaires, nos retraites.
Il suffit d’avoir la volonté politique de s’attaquer à la fraude et de partager
équitablement les richesses.
A l’aube de cette nouvelle année, les élus communistes républicains et citoyens
vous présentent leurs meilleurs vœux pour 2019, vœux de luttes et de succès.
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