A Créteil, la section du Parti
Communiste Français et les élus du Groupe Communiste, Républicain et Citoyen
de la ville se félicitent de l'accord intervenu le mardi 22 janvier entre la
direction et les soignants des urgences du Groupement Hospitalier des Hôpitaux
Universitaires de Mondor, en grève depuis le 15 janvier. Cette mobilisation de
l'intersyndicale Syndicat Sud Santé, CGT et CFDT était soutenu par le chef de service
le Pr Mehdi Khellaf. Ce dernier fait partie des 14 chefs de service
hospitaliers qui ont signé une tribune publiée par le journal « Le
Monde » réclamant un grand plan en faveur des urgences. Elle est
intitulée : « Aux urgences, le risque d’accident devient immense: le
cri d’alarme de quatorze chefs de service ». Il n'est pas question que la
tragédie survenue à l'hôpital Lariboisière se reproduise: décès d'une patiente
de 55 ans ayant passé 12 heures aux urgences. Une enquête interne a montré que
la cause principale est l'effectif jugé insuffisant: le personnel avait été
particulièrement surchargé ce jour-là.
La grève des agents du service des
urgences de Mondor a donc porté en partie ses fruits.
La direction avait rapidement
accordé l’embauche de 8 infirmiers, le remplacement systématique des congés de
longue durée et maternité et la réparation des brancards, la grève achoppait
sur la question des postes d'aides-soignants. Les grévistes réclamaient 6
postes d’aides-soignants supplémentaires de jour et 1 poste d’aide-soignant
supplémentaire de nuit. Dans un premier temps, 2 postes au lieu des 7 demandés
avaient été accordés. Finalement, après de nouvelles négociations, la direction
a accordé 4 postes équivalent temps-plein supplémentaires d’aides-soignants et
leur titularisation rapide.
Les communistes apportent leur
soutien aux personnels dans les actions et négociations à venir pour faire
aboutir les revendications non encore satisfaites.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire