Afin de redonner vigueur au consentement de l’impôt, il faut rétablir l’ISF. Il est désormais incontestable que le remplacement de l’ISF par l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) bénéficie massivement aux plus aisés. Son rétablissement est indispensable pour garantir la cohésion sociale et l’équilibre des finances publiques.
Pour
les mêmes raisons, le nombre de tranches de l’impôt sur le revenu doit passer
de 5 à 9 tranches.
Une
réforme radicale et efficace doit renforcer la place des impôts progressifs
(IR, ISF…) et réduire la part des prélèvements proportionnels (TVA, Taxe
Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques (TICPE) et aussi la CSG).
Quant à l’impôt sur les sociétés, rendons-le à la fois progressif, pour tenir
compte de la catégorie des entreprises, et modulable en fonction d’une utilisation
vertueuse de leurs bénéfices en faveur d’investissements créateurs d’emplois
qualifiés et protecteurs de l’environnement.
Une
réforme de la fiscalité locale doit conduire les collectivités à une vraie
responsabilisation sociale. Une révision foncière effective devrait permettre
d’établir de nouvelles valeurs locatives sur lesquelles calculer la taxe
foncière mais aussi la taxe d’habitation qui serait conservée en intégrant à
son calcul des critères reflétant la situation économique des familles.
La
population exige de bons services publics et la fiscalité en est son carburant.
A
Créteil, malgré la baisse régulière des dotations de l’Etat, il n’y aura pas
d’augmentation du taux de la fiscalité locale et, ce, pour la deuxième année
consécutive. Notre groupe s’en réjouit, d’autant plus que nous garderons un bon
niveau d’intervention auprès de la population : 18 millions d’euros
d’investissement et plus de 26 millions d’euros de subventions et
participations.
Jean-Pierre Héno
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