mardi 14 mai 2019

Réformer la fiscalité, pour plus de justice sociale


 Afin de redonner vigueur au consentement de l’impôt, il faut rétablir l’ISF. Il est désormais incontestable que le remplacement de l’ISF par l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) bénéficie massivement aux plus aisés. Son rétablissement est indispensable pour garantir la cohésion sociale et l’équilibre des finances publiques.

Pour les mêmes raisons, le nombre de tranches de l’impôt sur le revenu doit passer de 5 à 9 tranches.

Une réforme radicale et efficace doit renforcer la place des impôts progressifs (IR, ISF…) et réduire la part des prélèvements proportionnels (TVA, Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques (TICPE) et aussi la CSG). Quant à l’impôt sur les sociétés, rendons-le à la fois progressif, pour tenir compte de la catégorie des entreprises, et modulable en fonction d’une utilisation vertueuse de leurs bénéfices en faveur d’investissements créateurs d’emplois qualifiés et protecteurs de l’environnement.

Une réforme de la fiscalité locale doit conduire les collectivités à une vraie responsabilisation sociale. Une révision foncière effective devrait permettre d’établir de nouvelles valeurs locatives sur lesquelles calculer la taxe foncière mais aussi la taxe d’habitation qui serait conservée en intégrant à son calcul des critères reflétant la situation économique des familles.

La population exige de bons services publics et la fiscalité en est son carburant.

A Créteil, malgré la baisse régulière des dotations de l’Etat, il n’y aura pas d’augmentation du taux de la fiscalité locale et, ce, pour la deuxième année consécutive. Notre groupe s’en réjouit, d’autant plus que nous garderons un bon niveau d’intervention auprès de la population : 18 millions d’euros d’investissement et plus de 26 millions d’euros de subventions et participations.


Jean-Pierre Héno

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