Le grand mérite de l’enquête sur
l’affaire HSBC est de mettre en lumière l’ampleur d’une énorme fraude fiscale
mondiale, quelques 180.6 milliards auraient transité par la place de Genève
entre 2005 et 2007.Un chiffre supérieur au montant actuel de la dette grecque.
Quant à leurs richissimes
détenteurs, ils ont pu profiter en grand nombre des dispositions du secret
bancaire Suisse pour soustraire ce magot aux administrations fiscales de leurs
pays respectifs, représentant pour la France près de 6 milliards d’euros.
Ces mêmes personnes qui nous
indiquent que nous ne pouvons pas faire autrement que les politiques
d’austérités proposées.
Voilà que le CAC 40 délivre lui
aussi ses chiffres pour l’année 2014 en dividendes versées, 56 milliards
d’euros redistribués aux actionnaires, gavés comme jamais. Un bond de 30 % comparé
à 2013 !
La banque centrale européenne qui
vient de créer 1100 milliards d’euros de monnaie pour des programmes de rachat
de dette pourrait très largement absorber une partie de celles de la Grèce et
d’autres pays et non plus à partir des critères de destruction des droits sociaux,
mais d’un nouveau développement humain et écologique.
Le peuple grec vient de déjouer
toutes pressions, menaces et tentatives de divisions. Il a affirmé son refus de
l'extrême droite xénophobe, raciste et violente, mais également sa volonté de
justice sociale et de solidarité. Avec une participation de 75% aux élections
et un score pour Syriza de 36%, il s’est exprimé avec force pour affirmer sa
souveraineté et montrer qu’il existe une autre voie en Europe que celle de la
dictature des marchés financiers et de la BCE. L’actualité lui donne raison !
Hala
BABIKIR
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