vendredi 24 novembre 2017

Le Groupement Hospitalo-Universitaire Henri Mondor/Albert Chennevier à nouveau menacé par l'AP-HP


Le 23 novembre 2017,



L’annonce du transfert de l’activité de transplantation hépatique du GHU H.Mondor vers celui de Paul Brousse est un vrai tonnerre dans le ciel du département du Val-de-Marne, où résonne encore la victoire obtenue, il y a six ans, presque jour pour jour, du maintien du service de la chirurgie cardiaque par la Coordination qui en a porté la lutte.



Si cette décision n’était pas éconduite par un large mouvement social, elle mettrait à mal l’axe stratégique du GHU formé par l’hépatologie et la transplantation hépatique.

Elle réduirait de manière importante les moyens hospitaliers du GHU au détriment des malades et des personnels, elle fragiliserait d’autres secteurs comme la transplantation rénale, l’imagerie, la recherche, l’Université et sa Faculté de médecine.



Il y en assez de ces restructurations qui, du Président Sarkozy à Macron, en passant par Hollande, construisent leur politique de santé uniquement sur une base financière, avec la volonté exprimé dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2018 par la Ministre de la santé de réduire de 1,4 milliards la dépense des hôpitaux publics.



Une politique que nos Parlementaires ont combattu tant à l’Assemblée Nationale qu’au Sénat, et dont le Val-de-Marne ferait sans attendre les frais. Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne, a interpellé publiquement dans l’hémicycle la Ministre de la santé dans ce sens.



Les communistes du Val-de-Marne, leurs élu-e-s, actifs au sein de la Coordination,feront tout leur possible pour mobiliser populations et personnels hospitaliers jusqu’à obtenir satisfaction. Nous en attendons autant de toutes celles et tous ceux qui dans les années 2010-2011 en avaient fait de même.



A l’heure où se prépare dans la plus grande omerta, le nouveau Plan régional santé pour les dix prochaines années, la suppression du service de chirurgie hépatique, serait un très mauvais signal en matière de désertification médicale, un risque de voir à nouveau menacés l’Université Paris-Est-Créteil(UPEC)





Communication du Groupe Communiste Républicain et Citoyen

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