Présentée par Mme Danielle
DEFORTESCU
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Monsieur le Maire, mes Chers collègues,
Le budget qui nous est présenté est la réalisation concrète
du débat des orientations budgétaires sur lesquelles nous nous sommes déjà
exprimés.
Le maintien de nos axes stratégiques est indispensable dans
ce contexte où les choix politiques faits par le gouvernement viennent percuter
les besoins individuels et collectifs de tout à chacun.
Aujourd’hui, sont éditées de nouvelles règles notamment par rapport à la taxe d’habitation
dont on ne mesure pas toutes les conséquences.
Il n’est pas besoin de contrat ou d’injonction pour prendre
nos responsabilités et avoir une gestion rigoureuse de l’argent public.
Comprimer les budgets des collectivités locales porte
atteinte à la libre administration, dans ce contexte, je tiens à saluer le
travail fait par les services techniques, traduisant dans un document comptable
la résultante des orientations politiques qui sont les nôtres à partir de nos
débats démocratiques.
Les contrats Etat-Collectivités proposés dans la loi de
finance pour une durée de trois ans sont loin de répondre aux difficultés
rencontrées par les collectivités. Cette démarche d’autoritarisme ne garantit
rien.
Les choix qui nous sont proposés dans ce rapport s’inscrivent
dans la continuité des années antérieures, avec le désendettement de la ville par une stratégie fine de suivi
des frais financiers et par la stabilisation des frais de fonctionnement.
Les injonctions faites par les pouvoirs publics de ne pas
dépasser en valeur 1,2% inflation comprise ne prennent pas en compte les
réalités concrètes telles que l’évolution naturelle des dépenses, les
dispositions statutaires pour les catégories C, les transferts de compétences
non compensés, le GUT (glissement vieillesse technicité).
Les choix sont difficiles à faire entre les contraintes
budgétaires imposées et notre volonté de toujours mieux améliorer notre cadre
de vie, répondre aux besoins des plus défavorisés, de prendre toutes les
mesures nécessaires pour qu’en termes d’éducation, l’égalité des chances soit réelle
par exemple : le maintien de l’aide au devoir, le maintien de notre
investissement dans l’activité périscolaire.
Les dépenses d’investissements s’élèvent à près de 50 Millions
d’euros restant stables par rapport à 2017, permettant la continuité de projets
structurants menés y compris dans le cadre de la rénovation urbaine valorisant
l’ensemble de notre ville.
A noter la continuité du programme d’investissement en termes
de voirie, d’espace vert avec les jardins familiaux, d’éclairage public, de
rénovation du secteur scolaire avec une attention particulière pour la
reconstruction de l’école Camus.
Le programme d’investissement est un facteur essentiel du
développement économique, les collectivités en prennent une part déterminante
dans le cadre de la solidarité nationale.
C’est 70% de l’investissement public, qu’en sera-t-il
demain ?
La réduction de la dépense publique ne peut pas et ne doit
pas se faire au détriment de la réponse aux besoins de la population.
L’urgence d’une vraie réforme de la fiscalité est nécessaire,
non pas pour priver les collectivités de leurs ressources mais pour établir une
contribution fiscale juste.
28% des richesses produites en France ont été accaparées par
les plus fortunés.
La richesse des milliardaires français a été multipliée par
3.
Fraude et évasion fiscales sont à la une des journaux.
Nous avons la preuve que l’argent existe ne serait-ce qu’à
travers les dividendes distribués aux entreprises du CAC 40. A quoi ont-ils
servi, pas à l’amélioration du chômage, ni au bien être des salariés soumis toujours
à plus de pression et de rentabilité.
Nous soutiendrons ce projet de budget qui s’inscrit
pleinement dans les orientations budgétaires qui ont été débattues et dans des
choix politiques que nous partageons, au service du vivre ensemble, dans le
respect de nos engagements.
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