lundi 11 février 2019

Les raisons de la colère !


Au niveau international, la situation est extrêmement grave. Les conflits au Moyen Orient, en Syrie, en Irak, au Soudan se perpétuent, amplifiant la crise humanitaire qui contraint de plus en plus de migrants (femmes, enfants compris) à risquer leur vie pour échapper à l’enfer. Au regard des difficultés rencontrées, des idées d’une extrême violence voient le jour : on veut trier les réfugiés des guerres et de la misère. En fait, la seule réponse juste à ce drame humain est la solidarité internationale.

En France, ce n’est pas en pressurant les salariés, les retraités ni en attaquant les droits des chômeurs que l’on retrouvera une croissance dynamique.

Le CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi), loin d’avoir prouvé son efficacité, est une manne pour le patronat.

Quant à l’évasion fiscale, elle reste le sport favori des grandes entreprises : Google transfère plus de 19 milliards d’euros de bénéfices dans les paradis fiscaux.

Dans le même temps, le gouvernement demande de plus en plus d’efforts aux classes moyennes et modestes.

Pour mieux répartir les richesses que produisent les salariés, il faut plus de démocratie dans les entreprises. Les salariés doivent être écoutés et reconnus. Ce ne sont pas les dividendes aux actionnaires qui créent les richesses.

Exemple : l’indépendance de la sécurité sociale est menacée par l’organisation pécuniaire « État- Sécurité Sociale ». En effet, le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 multiplie les exonérations de cotisations patronales et prépare la sécurité sociale à devenir le bouche-trou financier de l’Etat, au détriment des assurés sociaux.

La dépense et le développement de notre modèle social doivent être l’objet d’un débat démocratique des salariés et de leurs organisations syndicales.


Danielle Defortescu

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