Au niveau international, la situation est extrêmement grave. Les
conflits au Moyen Orient, en Syrie, en Irak, au Soudan se perpétuent,
amplifiant la crise humanitaire qui contraint de plus en plus de migrants
(femmes, enfants compris) à risquer leur vie pour échapper à l’enfer. Au regard
des difficultés rencontrées, des idées d’une extrême violence voient le jour :
on veut trier les réfugiés
des guerres et de la misère. En fait, la seule réponse juste à ce drame
humain est la solidarité internationale.
En France, ce n’est pas en pressurant les salariés, les retraités ni
en attaquant les droits des chômeurs que l’on retrouvera une croissance
dynamique.
Le CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi), loin
d’avoir prouvé son efficacité, est une manne pour le patronat.
Quant à l’évasion fiscale, elle reste le sport favori des grandes
entreprises : Google transfère plus de 19 milliards d’euros de bénéfices
dans les paradis fiscaux.
Dans le même temps, le gouvernement demande de plus en plus d’efforts
aux classes moyennes et modestes.
Pour mieux répartir les richesses que produisent les salariés, il faut
plus de démocratie dans les entreprises. Les salariés doivent être écoutés et
reconnus. Ce ne sont pas les dividendes aux actionnaires qui créent les
richesses.
Exemple : l’indépendance de la sécurité sociale est menacée par
l’organisation pécuniaire « État- Sécurité Sociale ». En effet, le
projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 multiplie les
exonérations de cotisations patronales et prépare la sécurité sociale à devenir
le bouche-trou financier de l’Etat, au détriment des assurés sociaux.
La dépense et le développement de notre modèle social doivent être
l’objet d’un débat démocratique des salariés et de leurs organisations
syndicales.
Danielle Defortescu
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